L'aiguille creuse de Maurice Leblanc

Le gentleman cambrioleur, Arsène Lupin, cherche a découvrir le secret de l'aiguille creuse, secret que les rois de France se transmettaient de génération en génération. Mais pour cela, il devra se méfier d'un adversaire qui compte bien déjouer ses plans et le faire arrêter. Ce n'est pas un de ses adversaires habituels, Herlock Sholmès ou Ganimard, non, cet adversaire s'appelle Isidore Beautrelet et c'est un lycéen. Mais derrière ce jeune homme joufflu se cache un esprit de déduction de première force et qui va donner bien du fil a retordre a notre célèbre cambrioleur.

Le souvenir qui me restait d'Arsène Lupin n'était pas celui de papier mais celui de Georges Descrières qui jouait Arsène Lupin dans la série éponyme qui passait a la télévision quand j'étais plus jeune. C'était un souvenir d'un Arsène Lupin sympathique et qui a toujours un tour dans son sac pour s'en sortir. Pour le tour dans son sac, rien a redire celui de papier en a plein sa besace mais pour la sympathie on repassera. Le portrait quand fait l'auteur est celui d'un personnage certes brillant mais fortement imbu de lui même et un brin fanfaron. Alors la sympathie dans ce livre elle viendra du côté d'Isodore Beautrelet  qui est d'ailleurs le véritable héros de ce roman puisque c'est lui que l'on suit pas a pas dans sa recherche de la solution de l'énigme de l'aiguille creuse.

Un roman policier a l'ancienne dans lequel l'esprit de déduction l'emporte sur l'action. Une intrigue entre celles de Conan Doyle et Jules Vernes. C'est frais et l'on suit avec beaucoup de plaisir les déductions d'Isodore Beautrelet et les mauvais tours d'Arsène Lupin. Ma note 7.5/10.